Le magazine sportif allemand Kicker a publié jeudi l'intégralité de l'interview dans laquelle Franck Ribéry annonce sa retraite internationale. L'attaquant boulonnais du Bayern Munich y évoque notamment sa lassitude d'être mal-aimé en France.
La publication, jeudi, de l'intégralité de l'interview qu'il a accordée au magazine allemand Kicker donne davantage d'éléments sur les raisons qui ont poussé Franck Ribéry à annoncer cette semaine qu'il ne jouera plus jamais pour l'Equipe de France.
"En France, on ne m'a rien pardonné", estime-t-il. "Je n'ai jamais eu le droit à l'erreur. A Munich, ce n'est pas pareil". Sa mauvaise image auprès de l'opinion publique française depuis l'affaire Zahia (jeune prostituée mineure), le bus de Knysna et le fiasco des Bleus au Mondial 2010, semble donc avoir pesé dans son choix. "J'en ai marre de me battre pour restaurer mon image en France".
"Au fond de moi, je ne sens plus l'envie"
Pour Franck Ribéry, ne plus porter le maillot bleu est une "décision irrévocable". "Au fond de moi, je ne sens plus l'envie. Cela n'aurait pas de sens de continuer." Le Boulonnais dit voir prévenu le sélectionneur national Didier Deschamps avant d'annoncer sa retraite internationale. "Il l'a acceptée. Il n'a pas essayé de me faire changer d'avis. De toute façon, ça n'aurait servi à rien".Jeudi, le président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët, a déclaré dans un communiqué qu'il était "persuadé" que Franck Ribéry "reconsidèrera sa position, s'il retrouve son meilleur niveau" d'ici l'Euro 2016 qui se déroulera en France, ajoutant que "l'équipe de France ne se refuse pas".