Le producteur de spectacles Live Nation, organisateur du Main Square Festival d'Arras, va lancer en novembre à Paris un nouveau rendez-vous "consacré à la musique émergente", baptisé le "Howl Festival".
Le "Howl Festival" sera organisé du 7 au 9 novembre aux Etoiles, à la Gaîté Lyrique et au Bataclan, à Paris. Il accueillera des artistes principalement anglo-saxons issus de la scène rock, pop, électro, rap a indiqué ce lundi le directeur général de Live Nation France, Angelo Gopee.
Ce "festival de découvertes" a pour objectif de montrer que "Live Nation, ce n'est pas seulement le producteur de Madonna, Lady Gaga, U2, Rihanna, Jay Z ou Beyoncé et le locataire privilégié du Stade de France et de Bercy", mais également l'un des "meilleurs clients" des lieux où "se révèlent, soir après soir les futurs acteurs de la musique actuelle". Ce nouveau festival, d'une taille modeste, n'entend pas être un "concurrent" mais au contraire un rendez-vous "complémentaire" des festivals existants: le festival des Inrocks (11 au 18 novembre à Paris et dans plusieurs villes de France), le Pitchfork Music Festival (30 octobre au 1er novembre à la Grande Halle de la Villette, à Paris) et le Black XS Festival (22 et 23 novembre au Trianon, à Paris).
Live Nation organise déjà en été le Main Square Festival, à Arras, ainsi que le festival "I love techno" à Montpellier en décembre. "Ce ne sera pas un festival comparable au Main Square", explique Armel Campagna, directeur de l'événement arrageois et président de Live Nation France Festival. "Ce sera étalé sur plusieurs dates, plusieurs salles. On n'a pas encore de ligne bien arrêtée, ce sera un peu notre laboratoire." Les groupes et artistes annoncés pour cette première édition du "Howl Festival" ne sont pas encore connus du grand public en France : on retrouvera notamment les Australiens de Sheppard, la chanteuse canadienne Kiesza, la rappeur américain Future, le groupe indie-rock new-yorkais Joywave, les Californiens de Saint Motel, les Anglais de Racing Glaciers et le trio parisien Air Bag One. Des noms qu'on retrouvera peut-être un jour du côté de la Citadelle d'Arras...