Le procès de quatre hommes et d'une femme, âgés de 26 à 29 ans, poursuivis pour leur participation, à des degrés divers, aux braquages des casinos de Lille en 2010 et de Malo-les-Bains en 2011 s'est ouvert ce lundi devant la cour d'assises du Nord à Douai.
##fr3r_https_disabled##Trois accusés sont en détention provisoire. La concubine de l'un d'eux, une téléconseillère de 26 ans, comparaît libre, accusée de complicité pour avoir fourni un plan du casino à son compagnon. Le cinquième accusé, âgé de 26 ans, sous contrôle judiciaire, comparait libre également pour association de malfaiteurs, accusé d'avoir effectué des repérages avant les braquages des casinos. Un seul accusé, âgé de 27 ans, en récidive légale, considéré comme le "planificateur" et le "meneur", reconnaît avoir participé aux deux vols à main armée commis dans les casinos.
Trois malfaiteurs cagoulés, gantés et munis d'un fusil à pompe, d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur avaient pénétré dans le casino Barrière de Lille, le 15 novembre 2010, à 02H45. Ils avaient contraint le personnel et les clients à s'allonger sur le sol. Ils s'étaient fait remettre 21.600 euros en espèces avant de prendre la fuite à bord d'une voiture volée.
Coups de feu
Le 8 février 2011, à 02H15, quatre hommes cagoulés, gantés, armés de fusils d'assaut, d'un pistolet-mitrailleur et d'un fusil de chasse avaient dérobé 15.000 euros au casino de Malo-les-Bains, près de Dunkerque. Deux caissières avaient été agressées et la directrice de l'établissement brièvement prise en otage. Trois coups de feu d'intimidation avaient été tirés. Les quatre malfaiteurs s'étaient enfuis à bord d'une voiture volée. Pris en chasse par la police, ils avaient abandonné le véhicule pour prendre la fuite à pied. L'un d'eux avait été interpellé alors qu'il traversait à la nage un canal.Les autres accusés, âgés de 26 à 29 ans, originaires de l'agglomération lilloise, avaient été arrêtés peu après, notamment à la suite de renseignements obtenus par les enquêteurs. Le procès est prévu pour durer deux semaines.