Est-ce qu'on gagne, est-ce qu'on perd une heure ? Le changement d'heure, c'est un éternel questionnement. Plus surprenant, ce passage à l'heure d'hiver correspondrait à un pic de mortalité.
Société
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Pourquoi changer d'heure ?
L'explication aurait pu être physiologique, calquer son réveil sur celui du soleil en hiver. Eh bien, non. L'explication est
avant tout économique, et remonte au choc pétrolier de 1973 et son cortège d'économies à faire. Le président Giscard d'Estaing décide alors que les montres avanceront d'une heure en hiver, et de deux heures en été, par rapport au méridien de Greenwich. Cette mesure doit permettre de réduire la consommation d'électricité pour l'éclairage.
On avance dans quel sens ?
À vos montres, à vos horloges ! Et là, rien de plus simple. À 3 heures du matin, ce dimanche, il sera en fait 2 heures. En d'autres termes, vous gagnez une heure de sommeil, au chaud sous la couette. Et cela, plus seulement en France, mais partout en Europe :
les changements d'heures y sont harmonisés depuis 1998. Nous rebasculerons dans l'autre sens, le 29 mars 2015.
C'est la
Sécurité routière qui lance cette alerte étonnante. Les piétons
seraient plus vulnérables les jours suivant un changement d'heure, notamment
« à l'aube (8h-10h) et au crépuscule (17h-21h). » Les causes ? Selon Selon l'Observatoire interministériel de la sécurité routière (ONISR),
« le sur-risque, lié au passage à l'heure d'hiver et à la faible luminosité qui caractérise la période de novembre à janvier, engendre une vingtaine de personnes tuées supplémentaires par mois. Ainsi, entre novembre 2012 et janvier 2013, 162 piétons sont décédés, soit en trois mois, 34,1 % de la mortalité routière "piétonne" annuelle.»
Alors, prudence sur les routes ! Mieux vaut arriver en retard, mais entier...
