A quelques jours de la Toussaint, regard sur la crémation... Un choix que font de plus en plus de français : 1% en 1980, 30% aujourd'hui. L'incinération, préférée à l'inhumation, souvent pour raisons pratiques, économiques, écologiques aussi, comme le montre ce reportage d'A. Méry et E. Quinart
Au crématorium d'Herlies, les proches des personnes décédées ont bien voulu témoigner, et dire pourquoi ils ont fait le choix de la crémation. Mathieu, fils d'un défunt, explique : "mon père était athée, cela correspondait à un choix de vie et à une vraie disparition pour laisser place à autre chose""Pour les enfants, qui n'ont pas de tombe à nettoyer", estime pour sa part Micheline, épouse d'un défunt. A cela une autre raison, "il y a eu Vatican II en 1962 qui a acté que la religion catholique tolère la crémation". Depuis, la crémation augmente un peu partout en France.
A Lille, les chiffres dépassent même les 40% de personnes qui choisissent la crémation. Du coup, on change un peu les pratiques et l'on propose différents lieux de recueillement comme le montre ce reportage.