Alors que le phénomène se calme, deux mineurs grimés en clown ont été surpris dans un parc à Douai, en compagnie d'un journaliste effectuant un reportage sur le sujet. L'un des clowns avait une bombe lacrymogène. Il a été interpellé et remis à sa famille.
Alors que dans le Nord, la DDSP annonce qu'avec les vacances scolaires et depuis la condamnation d'un clown de Douvrin, le phénomène s'est calmé... Un jeune homme de 16 ans a été arrêté, hier soir, à Douai.
Le jeune homme déguisé en clown est "sorti brusquement d'un bosquet du parc Chales Bertin, à Douai", selon la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Nord. La police municipale l'a interpellé et remis à sa famille, responsable. Le jeune homme avait une bombe lacrymogène sur lui, d'après la police.
La préfecture du Nord confirme et précise, que le clown était accompagné d'un deuxième mineur également grimé en clown et d'un journaliste faisant un reportage sur ce phénomène. L'un des mineurs a été interpellé pour port de la bombe lacrymogène. Il a été entendu ainsi que le journaliste et l'autre mineur. Ces deux derniers ne seront pas poursuivis.
Pierre-Emmanuel Luneau Daurignac, rédacteur en chef de la société de production KIP (Keep in News), travaille actuellement sur le sujet avec huit journalistes sur plusieurs secteurs en France, pour un magazine d'informations diffusé sur une chaîne privée. Il explique que le jeune homme avait été contacté par un de ses journalistes sur les réseaux sociaux pour qu'il exprime pourquoi il se déguisait en clown. "Ce jeune homme n'est pas violent. Déguisé, il fait peur, mais n'est pas méchant. Nous ne l'aurions pas suivi si cela avait été le cas (...) Il est sorti du buisson brusquement et la police municipale passait. Notre journaliste a découvert en même temps que les policiers qu'il avait une bombe lacrymogène dans son sac (...) Nous avons fait notre boulot, la police aussi".
A l'approche d'Halloween...
La préfecture rappelle qu'elle condamne fermement les agissements des personnes se déguisant en clown et agressant gratuitement le public. À l'approche d'Halloween, elle rappelle que ces agissements consistant à menacer autrui sur la voie publique avec une arme, quand bien même elle serait factice, tout en ayant le visage dissimulé constitue un délit susceptible de faire l’objet de poursuites pénales.
Le communiqué de la préfecture rappelle que "Ce délit est en effet puni d'une peine d'emprisonnement et d'une amende. La dissimulation du visage sur la voie publique est quant à elle passible d’une contravention. Les services de police et de gendarmerie effectuent actuellement une veille attentive sur les réseaux sociaux."