Pour diverses causes, le tourisme de mémoire explose. Le Nord Pas-de-Calais n'est pas étranger à ce phénomène. Explication avec cette vidéo de Christophe Lépine et Jean-Pascal Crinon.
C'est un petit village à 18.000 kilomètres de la vie des Sewell. Et pourtant, dans la tête de ces Australiens, Fromelles est un voyage obligé et plein d'émotion."Mes grands parents voulaient venir ici et ma grand-mère en particulier pour trouver la tombe de son frère, car elle avait un frère tombé par ici, mais jusque là personne n'avait eu la possibilité de le faire, et nous lui avions promis que, plus tard, nous continuerions sa quête pour la retrouver. Et nous l'avons fait…" explique Patricia Sewell.
Pour les accompagner, Diane, guide britannique installé avec son mari dans la Somme. Elle multiplie les battlefield tours en cette année du centenaire…
"Avec ces cent ans, avec cet anniversaire, nous n'avons jamais vu autant de visiteurs. Je crois que c'est lié à l'intérêt pour la généalogie, les gens veulent rechercher leurs ancêtres, ils regardent sur internet… Il y a aussi le fait qu'on a perdu aujourd'hui tous les anciens combattants", explique-t-elle.
A une quarantaine de kilomètres sur le front de l'Artois, la carrière Wellington à Arras. L'an dernier, le lieu avait totalisé 40.000 visiteurs, on en est déjà à plus de 60000, Britanniques comme Francais
Des lieux pris d'assaut par les visiteurs, signe d'un nouvel attrait touristique pour le Nord de la France.