"Un certain nombre de moyens techniques", dont des radars militaires, "ont été déployés à proximité des sites et des centrales nucléaires récemment survolés par des drones", a indiqué mercredi à l'AFP une source officielle française, qui a demandé à ne pas être identifiée.
Cette source réagissait à la diffusion mercredi sur twitter par un membre de Greenpeace, Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires basé à Cherbourg, de la photo d'un radar militaire de type ANGD, avec la légende "la protection de La Hague et Flamanville vis-à-vis des drones s'organise".
Déploiement d'un radar ANGD dans le Cotentin.La protection de La Hague et Flamanville vis à vis des drones s'organise pic.twitter.com/mB2wo3vzTP
— Rousselet Yannick (@plutonyck) 10 Novembre 2014
"Vous comprendrez aisément que n'allons pas communiquer, pour des raisons d'efficacité, sur le type de moyens déployés et sur les lieux où ils sont déployés", a ajouté cette source. La mise en place de radars ANGD "entre dans le cadre général de cette politique".
Depuis début octobre, de mystérieux survols de sites nucléaires en France par des drones ont été enregistrés, non revendiqués à ce jour. La centrale de Gravelines a fait partie des sites survolées par des drones.
Le dernier en date a eu lieu en début de semaine à Cattenom (Moselle). Avant cela, 19 survols de drones avaient été constatés par EDF sur 16 sites différents, sans que les responsables et leurs motivations aient pu être clairement identifiés.