Coupe Davis : quand François Hollande mêle tennis et politique

Le président de la République François Hollande a assisté ce samedi à la défaite du double français face à la Suisse au Stade Pierre-Mauroy de Lille-Métropole. Interrogé à l'issue de la rencontre, il s'est livré à une analyse très personnelle et ambivalente de la situation de l'équipe de France.

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Parle-t-il de l'équipe de France de Coupe Davis ou de sa situation personnelle ? Les propos de François Hollande à l'issue de la défaite en double de Richard Gasquet et Julien Benneteau, ce samedi en Coupe Davis, laissent planer le doute. "Le match est perdu, mais la Coupe Davis n'est pas encore terminée", a-t-il d'abord confié au micro de France 2. "Moi je pense qu'il ne faut jamais faire le commentaire avant que la partie n'ait été véritablement terminée". Et le président de la République de rappeler l'importance du collectif et surtout du public. "Le public, c'est aussi un joueur. On l'a vu hier, on le voit aujourd'hui, il faut soutenir​", a-t-il insisté. "Il ne faut pas douter. Faut être derrière, et puis, à ce moment là, ceux qui sont devant sont capables de gagner".      


François Hollande reproche-t-il aux Français - à travers cette métaphore sportive - de ne pas assez le soutenir ? On pourrait en effet y voir une allusion aux huées qui ont accompagné son arrivée à Lille, un peu plus tôt dans la journée, alors qu'il entrait au restaurant Meert pour déjeuner avec Martine Aubry (il a également été sifflé à son entrée au Stade Pierre-Mauroy). "On va gagner, c'est le message que je dois porter​", a-t-il répété. "On ne doit jamais penser que, parce qu'on est à 2-1 contre nous sur 5 matches, on doit abandonner, on doit se résigner, être spectateurs".    

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