Les locataires de logements sociaux en Flandre pourraient bientôt se voir infliger une amende s'ils ne parlent pas suffisamment le néerlandais, a affirmé dimanche la ministre flamande du Logement, Liesbeth Homans (N-VA), rapporte La Libre Belgique.
"Je n'attends pas des gens qu'ils puissent lire un livre (du célèbre auteur flamand) Hugo Claus. J'attends seulement qu'ils puissent demander à leurs voisins quel jour ils doivent sortir les poubelles", explique la ministre qui a assuré cependant "qu'il n'était pas dans son intention d'expulser quiconque d'un logement social ou de refuser l'accès à un logement social à une personne qui ne parlerait pas le néerlandais. Cela violerait la Constitution, qui prévoit un droit au logement", note le journal en ligne.Interrogée sur la question dimanche lors d'une émission De Zevende Dag de la VRT, Liesbeth Homans a fait savoir que le gouvernement flamand "souhaite remplacer l'actuelle obligation de moyens par une obligation de résultats".
Les maisons du néerlandais, auront pour fonction, en plus d'enseigner le néerlandais, d'évaluer le niveau de langue. Créées en 2004, ces maisons sont au nombre de huit. Il en existe une dans chaque province et une pour chacune des villes d'Anvers, de Bruxelles et de Gand.
La ministre a enfin précisé ne pas vouloir forcer toute une série de groupes de personnes à suivre des leçons de néerlandais : "Il est aussi possible d'apprendre le néerlandais via les associations de parents ou via le volontariat, un club de sport ou le travail",