"Let's Dunkerque" : appel aux dons pour co-produire un film tourné pendant le Carnaval

Une jeune association de production audiovisuelle va tourner un documentaire-fiction durant les 3 Joyeuses les 15, 16 et 17 février à Dunkerque. L'équipe du film lance un appel à souscription pour financer son tournage. 

"Let's Dunkerque", c'est le titre d'un documentaire-fiction de 52 minutes qui est sur le point d'être réalisé par le collectif "SMALP" qui compte dans ses rangs un jeune réalisateur dunkerquois, Yannick Delva (23 ans). Pour mener à bien ce projet l'association a besoin de 4500 euros et a lancé un appel à souscription sur Internet pour récolter la somme. 

Ce film, c'est l'histoire d'un jeune parisien, Quentin, qui comme beaucoup dans la capitale a quelques préjugés sur le Nord. Pour tenter de l'en défaire, son ami dunkerquois le met au défi de découvrir de l'intérieur le Carnaval de Dunkerque, lorsque celui-ci atteint son paroxysme : durant les 3 joyeuses.

Pas un reportage sur le carnaval 

​Pour Quentin Boyer-Villet, acteur du film, "pas question de faire un reportage sur le Carnaval de Dunkerque". Le but pour ces jeunes passionnés c'est, à travers ce film, de comprendre la tradition et de "s'intéresser au Nord et à son folklore, valoriser une région qui souffre d'une image parigo-parisienne".

Si certaines séquences (notamment le début du film qui doit être tourné à Paris) sont écrites et ne seront au final que pure fiction, une grande partie de la réalisation sera en quelque sorte improvisée. Lorsque Quentin sera "lâché" dans le bain du Carnaval le matin de la Bande de Dunkerque, le film deviendra bien plus un documentaire qu'une fiction, même si le personnage principal reste omniprésent et donc le fil rouge de cette histoire.

Découverte et improvisation

Quentin, qui dans la "vraie vie" n'a jamais vu le Carnaval de Dunkerque, découvrira cette fête unique en son genre devant les deux caméras de tournage. "Yannick (le réalisateur dunkerquois, ndlr) m'en a expliqué les règles pour ne pas faire n'importe quoi", admet l'acteur qui va "débarquer à Dunkerque et en prendre plein la tête pendant trois jours".

L'idée est donc pour lui de garder une certaine "fraîcheur" afin que que la découverte soit réelle et que ses réactions soient spontanées, par toujours "jouées". Et lorsqu'on leur demande si cette improvisation sans filet dans ce grand bain de foule leur fait peur... "Aucune appréhension", assure le réal' Yannick Delva.

Quentin, lui, a juste "quelques craintes de ne pas être accepté", sentant que ce "Carnaval a quelque chose de sacré". Mais il est déjà quelque peu rassuré par "l'accueil, la chaleur et l'enthousiasme des gens" après une tournée promo dans le secteur ces derniers jours. 

Équipe légère, mais besoin de moyens

Mais tout ne sera pas improvisé, sur place à Dunkerque. Durant le tournage, l'équipe ira à la rencontre de passionnés du carnaval pour "comprendre cette tradition". Que le futur spectateur de "Let's Dunkerque" puisse cerner le Carnaval à travers l'histoire et le "parcours initiatique" de Quentin. Des entretiens qui seront réalisés pendant la Bande de la Citadelle, notamment. 

Pour réaliser ce film, le collectif "SMALP" sera équipé de moyens techniques "légers". Petites caméras, matériel son adapté. Mais pour un matériel de qualité, cette bande de jeunes a besoin de financement. Il lui faut encore trouver 1200 euros

Sur la plateforme Ulule, chacun peut les aider avec des dons à partir de 5 euros

Le film devrait être prêt en fin mai, "maximum juin". Ses auteurs souhaiteraient le diffuser en cinéma dans le Dunkerquois et pourquoi pas ailleurs. "Let's Dunkerque" n'était pas une commande et n'a pas non plus de distributeur, c'est une initiative de l'association. Une fois qu'il sera réalisé, "advienne que pourra!", selon Quentin. 




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