Fin de deuxième semaine de procès Carlton- DSK. Dominique Strauss-Kahn ne sera pas entendu aujourd'hui. Les débats porteront sur le financement des "parties fines" par Fabrice Paszkowski. Hier, David Roquet s'est défendu de tout abus de confiance.
David Roquet s'est défendu jeudi devant le tribunal correctionnel de Lille d'avoir "jamais récupéré un centime" sur les factures qu'il adressait à son employeur d'alors, une filiale d'Eiffage, pour le remboursement de frais engagés lors des soirées avec DSK.David Roquet a toujours assuré avoir payé les prostituées participant aux soirées avec DSK de ses propres deniers. Par contre, d'autres frais ont été facturés à son entreprise, pour plusieurs milliers d'euros.
"On ne paie pas aux frais de la princesse, ici Eiffage, des vacances pour tous", a pesté Me Thierry Dalmasso, avocat de Matériaux Enrobés du Nord qui s'est porté partie civile, contre les déplacements effectués à Washington.
La défense de David Roquet de son côté a chargé Jean-Luc Vergin, un "fusible pour protéger la hiérarchie", qui était forcément au courant des rencontres entre Roquet et DSK et de leur caractère sexuel, selon elle.
Jean-Luc Vergin a précisé qu'il ne signait que les notes de frais, pas les factures qui étaient entrées directement dans la comptabilité de Matériaux Enrobés du Nord, soit un montant de 2.500 euros sur trois ans. C'est la guerre entre les deux hommes qui étaient pourtant amis avant l'éclatement de l'affaire.