Musée de la Piscine de Roubaix : Nathalie Lété après Camille Claudel

Après le succès de l'exposition Camille Claudel qui a réuni quelque 106.500 visiteurs (record après les 103.000 visiteurs de l'exposition consacrée à Marc Chagall en 2012) au musée de la Piscine de Roubaix, Nathalie Lété investit les lieux pour les trois mois du printemps. 

C'est un univers particulier qui retisse les liens avec l'enfance, ses poupées, et ses animaux des forêts de Bavière que Nathalie Lété a connu chez sa grand-mère. Ici tout, dans son atelier de la région parisienne, tout est foisonnant, petit et coloré. Tableaux, objets, poupées, tapis, coussins. Parfois kitsch pour certains, cet univers rappelle l'imaginaire enfantin. 

"J'aime me retrouver seule avec moi-même et avec mon travail, cela me protège du monde extérieur, de pouvoir me créer mon propre monde", explique l'artiste. 

Commissaire de l'exposition avec Sylvette Botella, Bruno Gaudichon, explique que Nathalie Lété, plasticienne de formation, se questionne dans cette exposition composée essentiellement de tapisseries et de céramiques, sur la question de l'objet. "D'origine chinoise [père] et allemande [mère] , l'artiste est marquée par les contes de fée, les mythes de l'enfance, sans aucune mièvrerie. Par l'inquiétude suscitée par des histoires comme celles du petit chaperon rouge."