Sur les 1 500 salariés d'Alstom Petite-Forêt, "100 à 150 ont débrayé à la mi-journée pendant une heure" selon la direction.
Plusieurs centaines de salariés d'Alstom Transport ont de nouveau débrayé jeudi pour réclamer une hausse des salaires plus conséquente que celle proposée par la direction pour 2015, un mouvement de grogne limité à 10% du personnel, selon la direction.
Des salariés se sont mis en grève à l'appel de la CGT, FO et la CFDT sur huit sites du groupe, affirme la CGT, tandis que la direction reconnaît des débrayages et rassemblement sur six sites : La Rochelle, Tarbes, et dans l'Est : Ornans, Belfort, le Creusot et Reichshoffen.
Dans ce dernier site, situé dans le département du Bas-Rhin, les grévistes bloquent depuis l'aube les entrées et sorties, selon ces deux sources.
Le syndicat recensait là-bas 300 salariés en grève, comme à La Rochelle et Petite-Forêt, près de Valenciennes (Nord). Mais pour la direction, aux rassemblements ont participé en moyenne "50 à 150 personnes" selon les sites, représentant au maximum "10% des effectifs d'Alstom Transport".
Lundi et mardi, plusieurs centaines de salariés avaient déjà cessé le travail pendant quelques heures sur une demi-douzaine de sites de la branche transport d'Alstom.
Les syndicats réclament la relance des négociations annuelles obligatoires sur les salaires. La direction les considère comme achevées mais "ce qu'ils ont donné ne suffit pas, on veut une troisième réunion", explique Daniel Dreger (CGT).
Pour 2015, l'entreprise a proposé 1% d'augmentation générale, avec un minimum de 25 euros par mois. Elle expliquait mardi avoir tenu "compte de la très faible inflation et d'un contexte très concurrentiel".
La CGT et FO réclament 3,4% d'augmentation générale, "comme ce qu'a donné Alstom aux salariés en Allemagne".