USDK : les joueurs animent la cour de la prison de Dunkerque

Trois joueurs de l'USDK ont animé deux sessions de hand avec les détenus de la prison de Dunkerque. Initiative qui devrait être menée à nouveau la saison prochaine. Reportage à la maison d'arrêt

Mickaël Grocaut, Julian Emonet et Nicolas Nieto, trois joueurs professionnels de l'USDK​, participent à un programme d'animation en milieu carcéral en partenariat avec le département du Nord et la maison d'Arrêt de Dunkerque. 

Les trois handballeurs, qui préparent par ailleurs un diplôme d'éducateur sportif, ont ainsi animé deux sessions de deux heures pleines pour les détenus de la prison de Dunkerque. L'objectif est double : d'abord leur faire découvrir le handball, et ensuite les amener vers une autonomie dans le jeu (connaître les règles, être capables de s'arbitrer etc). "Vraiment notre présence ça leur fait plaisir, et pour nous aussi, c'est une vrai mission", raconte Nicolas Nieto.

"Ça fait du bien"

Seule contrainte, les apprentis handballeurs n'ont pas droit aux contacts directs, afin d'éviter toute tension dans la cour.

Pour la dizaine de détenus qui participe à ces ateliers, c'est un vrai honneur d'être "entraînés" par les pros :  "Ça fait encore plus plaisir de savoir qu'ils sont dans une grande division, qu'ils représentent le Nord en plus de ça ! Ça change tout parce qu'à la base on est 22 heures sur 24 dans la cellule, on n'a que deux promenades le matin et l'après-midi et franchement un peu de sport, il n'y a rien de mieux en prison", s'enthousiasme Bilal, 22 ans, détenu à Dunkerque.

Regardez ci-dessous notre reportage tourné avec les joueurs et les détenus
##fr3r_https_disabled##

Poursuivre l'initiative

Après une première visite en prison de tout l'effectif pro de l'USDK et deux ateliers animés par Mickaël Grocaut, Julian Emonet et Nicolas Nieto, le club dunkerquois compte poursuivre cette opération la saison prochaine prochaine.

Avec cette fois, le projet de sortir les détenus de la maison d'arrêt afin de les entraîner aux Stades de Flandres, où jouent les hommes de Patrick Cazal. Projet qui nécessite évidemment une "organisation particulière".

De parole de surveillant de prison, ce genre de projet "apaise" les détenus. "Le regain d'agressivité ou d'énergie qu'ils ont en eux, ils le lâchent pendant le sport".

Rien que pour ça, un détenu interrogé dans le reportage dit "merci" aux joueurs, de leur consacrer ce temps bénévolement. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité