La mère de famille jugée cette semaine aux assises de la Somme pour privation de soin sur son bébé mort quelques minutes après sa naissance a été reconnue coupable...
La maman écope de 5 ans de prison avec sursis. Le déni de grossesse a été écarté, mais les juges ont retenu l'altération du discernement de l'accusée...
Cette habitante d'Equancourt (80) âgée de 40 ans comparaissait libre devant les assises de la Somme. Elle est accusée de privations de soins ou d'aliments suivie de mort d'un mineur de moins de 15 ans par un ascendant.
Rappel des faits :
Les faits remontaient à 2009... une femme se présente aux urgences de Péronne, elle a une importante hémorragie, les médecins se rendent compte qu'elle venait d'accoucher. Elle niera d'abord les faits avant d'avouer aux gendarmes pourquoi elle était dans cet état. A son domicile, les enquêteurs vont découvrir un foetus dans le coffre d'un clic-clac.Le déni de grossesse
Le déni de grossesse est un mécanisme de défense mis en place pour protéger le Moi d’une réalité insoutenable. La grossesse renvoie à une réalité traumatisante.Le déni vient pallier à cette image insoutenable et derrière cette réalité traumatisante se cachent autant d’histoires que de dénis de grossesse : un vécu traumatisant de leur propre naissance, une mort liée à la maternité dans les générations passée, des abus sexuels durant l’enfance (parfois si jeune que la femme n’en a pas la mémoire), une grossesse issue d’un viol.