Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a assuré mercredi devant l'Assemblée nationale que le plan social annoncé au printemps par Vallourec excluait l'aciérie de Saint-Saulve (Nord) et qu'il n'y aurait ni licenciement ni départ volontaire sur ce site.
"Le plan social qui a été annoncé par Vallourec (...) a exclu le site de St-Saulve et de son aciérie suite à nos échanges et aux avancées", a affirmé le ministre, en réponse à une question du député Laurent Degallaix (UDI), également maire de Valenciennes. "Donc je veux ici pleinement vous rassurer: il n'y aura pas de licenciement ou de départ, même volontaire, sur ce site", a ajouté M. Macron, répondant aux inquiétudes maintes fois répétées par les élus du Nord, sur l'avenir de cette aciérie qui emploie 350 personnes.
Le fabricant français de tubes sans soudures Vallourec, durement frappé par la chute du prix du pétrole, a annoncé en avril un mois un plan de restructuration prévoyant la suppression de 2.000 postes dans le monde et la recherche d'un partenaire majoritaire pour reprendre Saint-Saulve.
Site "compétitif"
"Ce site est compétitif, mais Vallourec n'est plus en situation de fournir les volumes", a rappelé le ministre, précisant que la recherche concerne "un ou deux partenaires industriels qui viendront aux côtés de Vallourec garantir des débouchés pour le site de l'aciérie de St-Saulve".M. Macron a souligne que son cabinet était actuellement "en discussions actives avec plusieurs partenaires industriels". Ce plan de restructuration de Vallourec prévoit la suppression 565 postes en France, mais le groupe espère éviter les licenciements secs, grâce aux départs à la retraite et les opportunités d'emploi au sein du groupe, a indiqué une source proche du dossier.