Réuni lundi 29 novembre à la préfecture de Laon, le comité de suivi de la Covid n'a pas pris de nouvelles mesures à cette heure. Le port du masque en extérieur demeure obligatoire uniquement sur la communauté de communes des Trois-Rivières à proximité de la frontière belge.
Des représentants de l'ARS, du service départemental de la protection des populations, des hôpitaux, mais aussi le préfet et le président du conseil départemental de l'Aisne ont tous échangé lundi 29 novembre pour statuer sur les mesures à prendre face à la reprise épidémique.
Pour le moment, le comité de suivi de la Covid n'a pas pris de nouvelles mesures alors que le taux d'incidence du département de l'Aisne se dégrade. Il est actuellement de 184,8 pour 100 000 habitants et reste néanmoins inférieur à la moyenne nationale.
Mardi 30 novembre, c'est le statu quo qui a prévalu. Le port du masque reste donc uniquement obligatoire à l'intérieur des bâtiments publics et sur les lieux de culture, de loisirs ou de restauration. La préfecture indique par ailleurs que des contrôles visant au bon respect des gestes barrières et du pass sanitaire seront renforcés.
Un taux d'incidence important dans le secteur des Trois-Rivières
"La situation est susceptible d'évoluer très rapidement en fonction des chiffres", précise cependant le service de communication de la préfecture. Les maires sont également consultés pour une adaptation au plus près des situations locales. Actuellement, l'Aisne reste donc l'unique département picard qui échappe encore aux restrictions en extérieur, contrairement à l'Oise et la Somme. À une exception près, la communauté de communes des Trois-Rivières.
Dans ce secteur autour d'Hirson, d'Aubenton et de Saint-Michel le port du masque demeure obligatoire en extérieur. Notamment aux abords des établissements scolaires (50 m) et des centres commerciaux, mais aussi à proximité des lieux de culte ou encore dans les marchés en plein air ou les files d'attente. Le 16 novembre dernier, un arrêté préfectoral avait imposé cette mesure localisée en raison de l'envolée du taux d'incidence dans ce secteur à 320 pour 100 000 habitants. Selon les derniers chiffres communiqués mardi 30 novembre, il reste malgré tout encore supérieur à 250 pour 100 000 habitants.