La Préfecture de l'Aisne a mis en place une zone de contrôle sur certaines communes limitrophes de l'Oise après la détection récente de cas de grippe aviaire au parc de Géresme.
Le 9 décembre, la préfecture de l’Aisne a annoncé la mise en place d’une zone de contrôle temporaire dans certaines communes axonaises limitrophes de l’Oise.
Cet arrêté préfectoral intervient après la mise en place le 7 décembre d’une première zone de contrôle sur 20 kilomètres autour du parc de Géresme à Crépy-en-Valois dans l’Oise où des cas de grippe aviaire ont été détectés.
"Dans la continuité des mesures prises par la préfète de l’Oise, et compte tenu de la proximité des faits constatés avec le département de l’Aisne, Thomas Campeaux, préfet de l’Aisne a pris un arrêté préfectoral visant à prévenir l’apparition de l’influenza aviaire dans les élevages commerciaux et basses-cours de l’Aisne proches de Crépy-en-Valois", indique un communiqué de presse de la Préfecture.
22 communes de l’Aisne sont concernées, dont Villers-Cotterêts.
Pas d’abatage prévu
À l’intérieur de cette zone de contrôle, diverses mesures visent à protéger les élevages de volailles. Il est requis de mettre à l’abri les oiseaux et faire régulièrement des analyses de laboratoires.
À l’heure actuelle, aucune mesure d’abattage d’oiseaux sauvages n’est prévue.
Toute constatation de mortalité anormale de volailles ou de symptômes évoquant la grippe aviaire doit être signalée sans délai à son vétérinaire ou au vétérinaire le plus proche, ou encore à la DDPP à l’adresse mail suivante : ddpp@aisne.gouv.fr
"Il est spécifiquement demandé de ne pas s’approcher ni de nourrir les oiseaux sauvages, et plus particulièrement de ne pas déplacer les cadavres ni de toucher les oiseaux sauvages malades dans cette ZCT", précise la Préfecture.
Il est rappelé que, pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux sauvages ou domestiques, l’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés.
