Pendant un mois, le festival Kidanse organisé par l'Echangeur, le Centre de Développement Chorégraphique national à Château-Thierry, propose une centaine de représentations de danse contemporaine dans 40 villes des Hauts-de-France dans le but d'amener la danse aux jeunes.
Le festival Kidanse organisé par l'Echangeur, le Centre de Développement Chorégraphique national à Château-Thierry, propose pendant un mois entier une centaine de représentations de danse contemporaine dans 40 villes des hauts de france. Le but : amener la danse aux jeunes que ce soit dans les écoles, les théâtres ou les bibliothèques et offrir une éducation artistique innovante.
Échanges au-delà des frontières
Cette démarche intéresse aussi les pays étrangers. Invitée par les organisateurs, une dizaine de personnes travaillant dans le monde du spectacle venue d'Albanie, de Serbie et de Turquie, s'est déplacée pendant quelques jours pour repérer des artistes et développer des partenariats.
Parmi eux, Adrian Tibu, directeur du théâtre Gong à Sibiu, en Roumanie : "Le théâtre destiné à la jeunesse n'est pas très développé en Roumanie, alors créer des réseaux, c'est essentiel pour nous, surtout parce que nous ne voulons pas simplement donner des spectacles, nous voulons aussi travailler sur l'inclusion sociale et l'éducation, que ce soit pour les enfants, les profs ou les parents."
Échanges avec le jeune public
Ce jour-là ,sur scène, Mathilde Arsenault joue avec un tableau, offrant une chorégraphie intense, tout en métaphore sur la notion de risque. Dans la sallen le public est composé de classes de 6e et de 5e. Les collégiens ont suivi un cours d'initiation à la danse contemporaine. Après le spectacle, les mains se lèvent mais pas question d'imposer une clé de lecture unique à la représentation comme l'explique la danseuse-interprète : "J'aimerais que les gens se sentent libre de ressentir et de penser ce qu’ils veulent quand il vont au spectacle, ça va aussi avec notre besoin de sécurité. (...) Les gens qui me disent 'je n’ai rien compris', je leur dis 'mais c’est formidable' parce qu’en fait il n’y a rien à comprendre, il y a juste à ressentir et à recevoir".
Des représentations à découvrir partout dans les Hauts-de-France jusqu'au 15 avril.