Deux terrains de basket ont été rénovés à Saint-Quentin, la ville natale de Rudy Gobert, dans l'Aisne. Ils portent son nom ainsi qu'une fresque à son effigie.
S'il évolue en NBA depuis dix ans maintenant, Rudy Gobert n'a jamais oublié la ville qui l'a vu grandir, Saint-Quentin.
Cette année, la mairie lui rend hommage en donnant son nom aux deux terrains de basket rénovés. Le pivot des Timberwolves du Minnesota, aussi surnommé "Gobzilla", est venu les inaugurer le 14 juillet en présence des 180 jeunes participant au Rudy Gobert Camp, le stage de basket qu'il propose chaque année aux enfants et ados de la ville. Il a pu découvrir en même temps la fresque qui recouvre les terrains, réalisée avec les enfants des centres sociaux de la ville. On y voit deux portraits du joueur, enfant et adulte.
"Je me dis que je peux faire comme lui"
"C'est une fierté ! Quand j'étais petit, je n'aurais jamais imaginé ma tête sur le terrain. C'est un moment fort pour moi, assure-t-il. Il n'y a pas si longtemps, j'étais un de ces jeunes. Et moi, je n'ai pas eu la chance de rencontrer des joueurs de NBA, ou de rencontrer très tôt des jeunes qui venaient de ma ville et qui ont réussi. Je n'avais pas vraiment de personne à qui m'identifier. C'est le message que je veux leur transmettre : peu importe d'où tu viens, peu importe dans quel milieu tu grandis, tu peux arriver à ce que tu veux dans la vie."
Et l'événement fait son petit effet auprès des plus jeunes. "C'est une source d'inspiration pour les jeunes comme nous qui font du basket, ça nous donne de la motivation de voir qu'on peut monter très haut", confie le jeune Soan. Quincy, un autre basketteur en herbe, confirme : "Ça me motive à continuer. Je me dis que je peux faire comme lui, monter en NBA !"
"C'est un vrai projet autour de la jeunesse"
C'est ce même message que la maire de Saint-Quentin, Frédérique Macarez, espère faire passer aux enfants du coin. Elle adresse "un immense merci à Rudy de penser à sa ville et de montrer que tous les rêves sont possibles." Si le terrain est en accès libre pour tous les habitants, la municipalité compte également les utiliser pour des stages qui se dérouleront pendant les vacances scolaires. "C'est un vrai projet autour de la jeunesse. C'est à la fois un lieu de sport, mais les jeunes qui viendront faire des semaines avec nous feront également de la culture et des ateliers autour du bien manger", précise-t-elle.
Les terrains représentent 170 000 euros de travaux, financés par la fondation Rudy Gobert et un sponsor privé.