L'homme âgé de 44 ans gisait inanimé dans sa voiture, blessé à l'abdomen. Transporté mercredi 17 juin à l'hôpital de Reims, il a succombé à ses blessures ce jeudi 18 juin. La piste criminelle est écartée.
L’homme âgé de 44 ans gisait inanimé à l'intérieur de l’habitacle de sa voiture non loin d’une épicerie de quartier. Il est 14 heures lorsque les secours sont prévenus ce mercredi 17 juin. Rapidement de nombreux véhicules de police barrent le boulevard de Presles. La victime soissonnaise d’origine mais désormais domiciliée à Reims est en arrêt cardio-respiratoire. Sur son abdomen une ou plusieurs plaies semblent témoigner de l’agression. Rapidement l’homme est transporté à l'hôpital de Soissons puis au CHU de Reims où ce jeudi 18 juin il est décédé.
L'homme en garde à vue relâché
L'hypothèse de l'attaque à l'arme blanche est pour le moment écartée par les enquêteurs. "Au regard des constatations médicales et des témoignages des proches et du témoin, le décès pourrait s'expliquer par les antédécents médicaux du défunt qui souffrait de graves problèmes de santé qui auraient entraîné la rupture de l'artère fémorale", peut-on lire dans le communiqué du Procureur de la République de Soissons rédigé ce jeudi en fin d'aprés-midi.
Un homme s'était spontanément présenté aux policiers. Il affirmait avoir été présent lors de l"hémorragie de la victime. Aprés plusieurs heures de garde à vue il a été relâché ce jeudi 18 juin sans charges retenues contre lui.
Une victime connue des services de police
Selon des informations recueillies auprès de la direction départementale de la sécurité publique la victime était connue des services de police pour de multiples délits. Jusqu’à présent il n’avait pas en revanche était impliqué dans des affaires de trafic de stupéfiants. La veille de la découverte du corps, dans ce même quartier de Presles à Soissons une opération de la police judiciaire de Creil avait elle pour motif la lutte contre les réseaux de drogue. La coïncidence qui avait un temps entretenue la confusion pouvant laisser penser à un réglement de compte semble désormais écartée par la mise au point de Fréderic Trinh le procureur de la république de Soissons. Une autopsie devrait être pratiquée dès demain vendredi 19 juin pour connaître plus précisément les raisons d'un décès survenu dans des conditions qui ont longtemps entretenu le doute.