Des clients de la région parisienne
Depuis deux mois, les agences de Villers-Cotterêts dans l'Aisne peinent à repondre à la demande. Une conséquence du confinement. Les biens en vente ne le restent pas longtemps. "En moyenne, les biens restent trois semaines au maximum sur le marché, confirme Samia Ghezali, commerciale dans une agence immobilière de la ville. Parce que là, on a un afflux de clientèle de Paris terrible. On ne pensait pas que le déconfinement allait nous apporter autant de clients. Mais ça rentre, ça sort. Ça ne fait que ça. On n'a même pas le temps de faire de la publicité sur les biens qu'ils partent directement".Du calme et de la nature
Les différentes agences immobilières de Villers-Cotterêts ont enregistré une hausse des ventes de 20% à 25%. La cité d'Alexandre Dumas est à moins d'une heure de Paris par le train. Elle a l'avantage d'offrir des prix plus abordables que le sud de l'Oise. Et de l'espace. "En priorité, les acheteurs nous demandent une qualité de vie. Vraiment, explique Laure Lepercq, gérante d'une agence immobilière. Ce qui est important pour eux, c'est de pouvoir par exemple avoir un petit jardin. C'est de pouvoir avoir des services, une forêt à proximité. Ça c'est vraiment quelque chose qui est recherché."La nature, la pierre et le calme attirent. Les villages de la forêt de Retz aux alentours de Villers-Cotterêts bénéficient également de cet engouement. "Sur Villers-Cotterêts même, il y a la demande habituelle qui est importante et qui existe, confie Michel Laurent, gérant agence immobilière. Là, ça ne change pas. Non, aujourd'hui, ce qu'on nous demande, c'est la campagne. La campagne perdue même. Avant on avait du mal à les emmener sur certains secteurs mais là, non".
Un phénomène qui ne se retrouve pas dans tout le département de l'Aisne : Soissons semble moins recherchée par ces nouveaux acquéreurs. Il faut dire que la cité du vase est située à plus d'une heure de Paris par le train.