Vous pensiez que l’arrivée de l’automne est synonyme de répit pour les personnes allergiques au pollen ? Faux. L’automne apporte d’autres pollens. L’Atmo Hauts-de-France propose ses services, sur prescription médicale pour réduire les symptômes.
Nez qui gratte, yeux qui piquent, éternuements. En France, 25% de la population est touchée par les allergies aux pollens selon l'Atmo (obersatoire de la qualité de l'air). Un chiffre qui a triplé en vingt ans. Cette forte augmentation est liée au réchauffement climatique, qui a pour effet de modifier les aires de répartition des arbres et des herbacées. Avec l’automne et le changement de températures, la diffusion du pollen de certaines plantes est boostée. Et avec le réchauffement climatique, des plantes comme l’ambroisie se répandent partout. C’est sans doute la plante la plus allergène de l’automne. La majorité des personnes allergiques seront tout de même moins impactées en cette saison. S’il est impossible de guérir totalement d’une allergie, il existe plusieurs solutions pour en réduire les effets.
Des conseillers sur prescription médicale
L’Atmo Hauts-de-France propose par exemple les services de conseillers en aménagement de l’environnement intérieur. Ils interviennent à domicile, sur prescription médicale et après un diagnostic de pathologie respiratoire, liée à une allergie au pollen, aux acariens, ou aux poils d'animaux par exemple. Ils analysent le rêvetement des murs, des sols, le type de chauffage, de ventilation, les poussières, la présence d'animaux ou de polluants chimiques (tabac, produits d'entretien, particules fines), etc. Leur but est de chasser les allergènes des maisons et de créer un environnement débarrassé des sources de l'allergie. En adoptant des gestes simples, les habitants peuvent limiter les symptômes.
Quelques conseils pour assainir son intérieur
Il faut avant tout s’assurer de ne pas faire entrer de pollen ou d'air pollué à l’intérieur de chez soi. Evitez donc d’ouvrir les fenêtres pendant les pics de pollen, généralement entre 10h et 15h, et en cas de vent.Pour garder un air propre, vérifiez les filtres dans les systèmes de chauffage et de climatisation. Si besoin, remplacez-les.
Pensez aussi à laisser vos chaussures à l’entrée de la maison, pour éviter de faire entrer poussière et pollen.
Pour votre jardin, choisissez bien vos plantes. Assurez-vous de ne pas cultiver de pollen dans vos extérieurs. Les plantes qui ont un pollen aux grains plus gros et lourds, comme le mimosa sont moins propices aux allergies. D’autres plantes produisent un pollen peu ou pas allergisant. Enfin, d’autres n’en produisent pas du tout. Privilégiez donc les Thuyas ou les peupliers aux Noisetiers ou aux Cyprès.
Les autres solutions
Cela passe par exemple par une désensibilisation avec un traitement quotidien. Des comprimés ou des gouttes à déposer sous la langue, trois à quatre mois avant la saison pollinique. C’est un traitement au long cours qui doit-être suivi trois à cinq ans pour des résultats durables.Il existe aussi des traitements à base d’antihistaminiques et de spray nasal, qui calment les réactions et les symptômes.
Le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) tient une carte de vigilance des pollens. Elle indique la teneur en pollen à un instant et lieu précis. Des informations qui peuvent permettent de savoir quand prendre ses antihistaminiques.
Au niveau régional, la plateforme collaborative Pollin'air, lancée en juin 2018 par Atmo Hauts-de-France signale l'arrivée des pollens allergisants en temps réel, via une carte interactive.Bulletin allergo-pollinique du 13 septembre!
— Réseau National de Surveillance Aérobiologique (@rnsa_pollen) September 13, 2019
Attention à l'ambroisie!#pollens #allergies #ambroisie pic.twitter.com/KJVl8tpEhS