Quatre jours après l'épisode de vents violents, les sinistrés chiffrent les dégâts et se tournent vers les assurances... Car une tempête n'est pas considérée comme une catastrophe naturelle. Il existe une garantie spécifique en la matière.
Laurent Bouillon est agriculteur. Sur son terrain, une dizaine d'hectares ont été complètement détruits et plusieurs serres sont à remplacer. Il a perdu plusieurs milliers d'euros dans la tempête de la semaine dernière...
Pour reprendre son activité au plus vite, il tente aujourd'hui de faire marcher son assurance. Première étape : la visite d'un expert, attendu dans la semaine. Pour l'accompagner dans ses démarches, la maire d'Ugny-le-Gay a tenté de recenser tous les dégats subis sur sa commune. Mais les pouvoirs publics ne sont pas compétents en la matière, c'est la préfecture qui décide.
La tempête n'est pas une catastrophe naturelle
Sauf que les tempêtes ne sont jamais considérées comme des catastrophes naturelles. Les sinistrés ne peuvent donc compter que sur leurs assurances. A Saint-Quentin, Jeremy Guernut propose quelques conseils pour accélérer le processus de remboursement. "On dit souvent aux clients d'anticiper. Appelez un artisan et faites faire un devis de réparation pour qu'une fois sur place, l'expert puisse avaliser ou non le devis."
D'après lui, il y a 2 à 3 fois moins de dossiers déposés par rapport aux inondations du mois de juin. Les sinistrés pourraient donc être remboursés un peu plus rapidement.