Dans le contexte sécuritaire actuel, un simple quiproquo peut avoir des conséquences...
L'histoire est évidemment à lire dans le contexte d'inquiétude et de vigilance qui règne en France depuis quelques jours et quelques mois... Ce jeudi, le centre commercial Carrefour d'Auchy-les-Mines a été complètement évacué pour une fausse alerte, à cause d'un faux colis suspect. Les démineurs ont été appelés, la police s'est rendu sur place, des personnes ont été entendues au commissariat.
A l'origine, un malentendu. Une femme voilée, âgée d'une cinquantaine d'années selon La Voix du Nord, fait ses courses dans la galerie marchande, puis entre dans une parfumerie Nocibé. Un commerce qu'elle fréquente régulièrement. Elle demande à une vendeuse si elle peut déposer son sac de courses près de la caisse. La vendeuse, qui ne connaît pas cette cliente habituée, accepte. Mais elle pense que c'est juste le temps de faire ses courses... dans Nocibé. En fait, la quinquagénaire, elle, part tranquillement faire ses courses à Carrefour.
Fausse alerte
Du coup, le temps paraît bien long à la vendeuse qui, ne voyant pas revenir la cliente, finit par trouver le sac suspect. elle appelle les agents de sécurité qui préviennent la police, qui alerte les démineurs.Le quiproquo entraîne l'évacuation du centre commercial. Heureusement, rapidement, en entendant un appel au micro, la cliente se manifeste auprès des policiers et leur indique que le sac lui appartient. Il ne contient que des vêtements et des chaussures. Fausse alerte. La venue des démineurs est annulée, les clients peuvent retourner dans le magasin.
La cliente quinquagénaire, originaire de Douvrin, est gênée et désolée de ce qui s'est passé. Elle est quand même emmenée au commissariat pour être entendue. Les policiers ont pu vérifier qu'il n'y avait bien aucune intention malveillante. Les vendeuses de Nocibé ont également été auditionnées. L'affaire de la fausse alerte d'Auchy-les-Mines en reste là...