Le Conseil de Sécurité qui se réunissait aujourd'hui à Bruxelles a maintenu en l'état d'alerte terroriste maximal pour Bruxelles et Vilvorde. Les deux villes sont en état d'alerte depuis samedi 21 novembre.
Le Conseil national de sécurité maintient à 4 le niveau de menace en région bruxelloise. Les écoles primaires et secondaires ainsi que les universités seront fermées lundi. Le métro, qui a été mis à l'arrêt samedi et dimanche ne sera pas remis en marche lundi, par mesure de sécurité. Les magasins ne devraient pas rouvrir.Le reste du pays est en alerte 3 (sur une échelle de 4).
Gouvernement confirme niveau 4 pour la Région Bruxelloise. Précisions concernant les mesures suivront.
— CrisisCenter Belgium (@CrisiscenterBE) 22 Novembre 2015
Face à une menace "imminente", le gouvernement belge avait relevé dans la nuit de vendredi à samedi son niveau d'alerte terroriste à 4 (sur une échelle de 1 à 4) pour la région bruxelloise, l'aéroport de Bruxelles et la commune flamande de Vilvorde, d'où sont issus plusieurs jeunes qui se sont radicalisés.
Cette décision a été prise en raison d'un "risque d'attentat tel que déroulé à Paris", a indiqué, l'air grave, le Premier ministre Charles Michel, avec pour cibles potentielles "les rues commerçantes, les manifestations, les lieux animés et les transports".
Et samedi soir, sur recommandation du bourgmestre (maire) de Bruxelles, la plupart des cafés et restaurants du centre-ville ont fermé leurs portes. Parallèlement, la traque de Salah Abdeslam, qui a joué au minimum un rôle de logisticien dans les attentats de Paris, s'est poursuivie samedi. Ce suspect, qualifié d'"ennemi public numéro un" par la presse belge, reste introuvable huit jours après les attentats de Paris qui ont fait 130 morts. Son frère Brahim s'était fait exploser dans un restaurant vendredi 13 novembre.