Malgré la tentative d'interdiction par la maire de Calais, la préfécture du Pas-de-Calais est passée en force pour démarrer la construction de ce mur qui bloque le passage aux migrants.
Selon la maire de Calais, Natacha Bouchart, ce mur "n’a plus lieu d’être". Il sera quand même, et ce malgré le démantèlement prévu du bidonville de Calais et les nombreuses polémiques.
NON. #DesPontsPasDesMurs ✊
— CCFD-Terre Solidaire (@ccfd_tsolidaire) 6 octobre 2016
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Financé par les Britanniques, pour un montant de 2.7 millions d’euros, ce mur végétal a évidemment pour but de protéger les accès au port pour interdire la traversée vers l’Angleterre aux migrants. Aujourd’hui a démarré la pose de plaques de ciment de quatre mètres de haut. La végétalisation ne répond qu’à des critères esthétiques : ce mur prolonge les quelque 30 kilomètres de grillage, surmontés parfois de barbelés, installés depuis l'été 2015.
Un chantier surveillé
Le chantier était surveillé par des CRS qui en bloquaient l’accès. "Les travaux se poursuivent conformément au calendrier prévu et doivent se terminer d'ici la fin de l'année", a rappelé un porte-parole de la préfecture du Pas-de-Calais samedi à l'AFP.