Calais : relaxe des deux militants présentés comme No border

Deux ressortissants étrangers présentés comme des militants d'ultra-gauche No border ont été relaxés mercredi par le tribunal de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), où ils comparaissaient pour avoir provoqué des incendies dans la "Jungle" de Calais lundi. Ils nient tout lien avec les No Border.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les deux personnes présentées comme des  No borders interpéllés lundi lors des heurts pendant le démantèlement d'une partie de la "jungle" de Calais ont été relaxés par le tribunal de Boulogne-sur-mer mercredi.

Le premier, un Britannique, âgé de 31 ans, comparaissait pour "tentative de destruction par incendie", la seconde, une Allemande de 23 ans, pour "destruction par incendie".

Pas de preuves certaines

La substitut du procureur Anne Deswartes avait requis huit mois de prison avec sursis contre cette dernière, domiciliée à Stuttgart, qui s'est présentée à l'audience comme une bénévole travaillant depuis septembre 2015 pour l'association française L'Auberge des migrants. La substitut a déclaré qu'il existait "suffisamment d'éléments pour entrer en voie de condamnation". Mais le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas de preuves certaines permettant d'établir la culpabilité de la jeune femme.

Concernant le Britannique, le parquet n'avait pas requis de peine, jugeant le dossier "pas très clair puisque les déclarations des policiers sont divergentes" sur les faits reprochés au prévenu. Il a nié lui aussi faire partie du mouvement No border. Il comparaissait pour avoir été, selon l'accusation, surpris avec des bouteilles de gaz et un briquet, alors que plusieurs abris avaient été incendiés lundi dans la "Jungle".

Il s'est défendu d'avoir eu sur lui un briquet, et a assuré qu'il tentait d'éloigner les bouteilles de gaz des flammes à proximité. Son avocate, Me Emmanuelle Osmont, avait demandé la relaxe.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information