Journée de grève et de manifestations contre la gestion du Covid-19 et les protocoles sanitaires changeants au sein de l'Education nationale. Le point en Hauts-de-France.
Les protocoles sanitaires ont changé trois fois en 10 jours provoquant l'exaspération de bon nombre de personnels de l'Education nationale. A Cambrai, ce matin, une soixantaine de personnes se sont rassemblées. Parmi elles, Marie-Françoise Vennat, professeure des écoles en maternelle exprime son ras-le-bol...
Toutes les organisations syndicales appellent à la grève ainsi que la Fédération des parents d'Elèves et des organisations lycéennes. "Depuis la rentrée de janvier, l’épuisement et l’exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit. La responsabilité du ministre et du gouvernement dans cette situation chaotique est totale du fait de changements de pied incessants, de protocoles intenables et d’absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l’Education", indiquent les première lignes du communiqué commun FSU, Unsa Education, FNEC, FP, FO, CGT Education, Snalc, Sud Education, SNE, FCPE, Voix lycéenne, MNL et FIDL.
Les rassemblements ont commencé dès ce matin dans les Hauts-de-France. Dans le Nord Pas-de-Calais, au moins cinq manifestations principales ont déjà eu lieu comme à Calais, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque sur le littoral ou à Cambrai et Valenciennes.
En Picardie, manifestation à Beauvais également à 10h00 devant la Direction des services départementaux de l'éducation nationale. Ou à Laon, à la Direction des services départementaux de l'éducation nationale, à 11h00.
Le syndicat SNUIpp annonçait dès mercredi 12 janvier, une école sur deux fermée en France et 75 % des enseignants du premier degré en grève. Quant au Snes, il twitte ce matin un taux de grévistes de l'ordre de 62% dans le secondaire.
Les mobilisations de cet après-midi à Amiens 14h00 et Lille 14.30 s'annoncent importantes.