Chevaux mutilés dans la Somme et l'Aisne : un portrait-robot diffusé et une piste dans l'Yonne

Après plusieurs cas similaires d'actes de cruauté sur des chevaux, dont trois en Picardie, un homme a été identifié et pris en flagrant délit dans l'Yonne. Il pourrait être à l'origine de plusieurs crimes de la sorte partout en France. 

Jeudi 27 août, la gendarmerie de l'Yonne a publié le portrait-robot d'un homme soupçonné d'avoir réalisé des actes de cruauté sur des chevaux en début de semaine. Un cas qui n'est pas sans rappeler les mutilations commises sur plusieurs chevaux dans la Somme et dans l'Aisne en mai dernier. Les enquêteurs se demandent si cet homme ne serait pas à l'origine de tout ces meurtres. 
 
Souvenez-vous, à la mi-mai, un poney et une jument avaient été retrouvé tués, l'oreille coupée, dans une pension de Berny-en-Santerre dans la Somme. Quelques jours avant, c'était dans l'Aisne, à Quierzy, qu'un autre cheval avait été retrouvé dans le même état. 

Des cas similaires ailleurs en France

Depuis, de nombreux cas ont été recensés partout en France. Et un mode opératoire, similaire, que l'on retrouve dans chaque cas : l'oreille coupée. De quoi alimenter le mystère autour de ces actes qui peuvent être punis de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. 

Un homme agé de 40 à 50 ans

Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 août, un homme a été pris en flagrant délit par le propriétaire d'un ranch dans l'Yonne. Ils étaient deux, et ont eu le temps de mutiler deux poneys. La gendarmerie, chargée de l'enquête, décrit le suspect comme un homme, âgé de 40 à 50 ans. 

L'homme recherché dans l'Yonne n'est pas forcément l'auteur des actes de cruauté commis en Picardie. Mais la ressemblance entre ces mutilations pose question. 

Un appel national

Selon nos confrères de l'Yonne Républicaine"il est possible que cet individu ne se trouve plus dans l'Yonne". C'est pourquoi la gendarmerie demande aux médias nationaux de relayer le portrait-robot de l'individu. 

Face à la multiplication de ces actes de cruauté, la Fédération française d'équitation avait annoncé le 19 août qu'elle se portait partie civile au côté des victimes afin de "combattre cette barbarie".
 
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