Deux automobilistes ont été agressés par un groupe de migrants dans la soirée du jeudi 7 avril à Chocques, sur l'aire de la Grande Bucaille sur l'A26. L'un d'entre eux pourrait avoir été confondu avec un passeur.
Y'a-t-il eu méprise, jeudi soir sur l'aire de repos de la Grande Bucaille, sur l'autoroute A26 à Chocques ? Deux automobilistes ont été subitement pris à partie par un groupe de migrants, dont certains étaient armés de bâtons ou d'objets contondants. Les victimes ont été frappées et leurs véhicules ont été sérieusement endommagés.
Erreur sur les personnes ?
Deux plaintes ont été déposées à la gendarmerie de Béthune. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'un des deux automobilistes, au volant d'un utilitaire, pourrait avoir été confondu avec un passeur. Les agresseurs étaient apparemment persuadés qu'il s'agissait d'un afghan, selon ses déclarations. Maxence, 22 ans, est la deuxième victime de ce groupe "d'une quinzaine de personnes". Il sortait de la station service lorsqu'il a vu les migrants tabasser le premier homme. Ils se seraient alors rués sur lui. "Je me suis réfugié dans ma voiture, je ne voyais rien je n'entendais rien", nous confie-t-il depuis son lit d'hôpital à Divion, où il est soigné pour saignements et maux de tête persistants. Il a finalement réussi à s'extraire de sa voiture pour retourner dans la station. Sa voiture a été compètement détruite et tous ses papiers ont été volés. Il a également été suturé à la joue à la suite de l'agression. Manifestement, il est toujours choqué après cette violente agression. "Que ce soit des migrants ou des Français, je ne fais pas la différence, je ne suis pas du tout raciste", dit-il.
Une enquête est ouverte pour tenter de retrouver les agresseurs. "C'est la première fois qu'un fait de ce type se produit dans ce secteur", indique-t-on au parquet de Béthune.
Le fait divers a déjà été récupéré par les principales plateformes anti-migrants.