Coronavirus. Licenciements, activité, faillites... Quelles conséquences économiques dans les Hauts-de-France ?

Pour le troisième mois consécutif, en mai, la CCI des Hauts de France a mené une enquête sur l'impact du coronavirus sur les entreprises de son territoire. Etat des lieux et perspectives. 

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L'étude a été réalisée entre le 5 et le 12 mai. Les dirigeants de 22 000 entreprises des Hauts-de-France par la Chambre de Commerce et d'Industrie, 2 942 ont répondu.

Premier enseignement : la quasi-totalité des dirigeants (96%) disent avoir que la crise sanitaire a un impact économique sur leur société. En avril, ils étaient 99%, mais des reprises d'activité ayant eu lieu depuis explique cette baisse de 3% du taux d'impact. 
 

ETUDE de la CCI des Hauts-de-France


En revanche, là où elles estimaient l'impact sur le chiffre d'affaires par une baisse de 44% en avril, elles chiffrent cette baisse à - 51% en mai. Par ailleurs, 63% des entrepreneurs ayant répondu ont expliqué avoir dû fermer un temps leur entreprise. Le document note que "54% des dirigeants ont recours au chômage partiel, notamment le BTP, les hôtels et restaurants et l’industrie".
 

Six mois à un an pour retrouver le même niveau d'activité

 

Si en moyenne, les entrepreneurs estiment qu'ils faudra au moins 6 mois pour retrouver le même niveau d'activité qu'avant la crise sanitaire, des secteurs comme l'hôtellerie et la restauration allongent la durée de cette estimation à un an. Redémarrer vite pour limiter les dégâts économiques est le mot d'ordre. "Pour favoriser durablement la reprise de leur activité, les dirigeants souhaitent notamment pouvoir bénéficier d’une exonération totale des charges et du maintien du dispositif du chômage partiel".
 

19% des dirigeants envisagent de licencier

 

Près d'un dirigeant sur deux indique désormais vouloir maintenir le télétravail pour tout ou partie de leurs salariés, durant la période de déconfinement. "Concernant l’emploi, 19% des dirigeants envisagent de licencier notamment dans l’hôtellerie-restauration (32%). Enfin selon les dirigeants, les salariés sont impatients de revenir sur leur poste de travail mais un sur deux est préoccupé par la situation économique de son entreprise". Mais seul 1% des entreprises nordistes dit envisager un arrêt définitif de l’activité, précise France Bleu Nord qui a révélé cette étude

 

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