Malgré le poids du capitaine belge David Goffin, huitième joueur mondial, la France part a priori favorite dans la finale face à la Belgique qui se déroulera au Stade Pierre-Mauroy à Villeneuve-d'Asq. L'espoir d'un titre pour une génération de joueurs en mal de trophées.
La finale de la Coupe Davis contre la Belgique approche, et avec elle arrive une belle occasion de soulever enfin un grand titre pour une génération qui n'en a encore jamais gagné en simple.
Guide des épopées de 1991 et 1996, Yannick Noah espère la mener vers cet aboutissement. Sur le papier, la Belgique que les Bleus recevront au Stade Pierre-Mauroy est un adversaire plus abordable que la Serbie de Novak Djokovic et la Suisse de Roger Federer et Stan Wawrinka.
Elle est vraiment favorite
L'ancien capitaine Guy Forget (1999-2012) évalue les chances de la France "à 65 ou 70%" avec un "avantage clair" de jouer à domicile. Arnaud Clément, capitaine de 2013 à 2015 parle quant à lui d'"une occasion en or"
"Malgré tout le respect que j'ai pour l'équipe belge, finaliste pour la deuxième fois en trois ans, je trouve que la France est nettement supérieure sur le papier" ajoute-t-il. "Elle est vraiment favorite".
Il n'aura pas le droit de perdre un match
Les espoirs de la Belgique pour gagner un premier Saladier d'argent reposent sur David Goffin (8e jour mondial), auteur à 26 ans de la meilleure saison de sa carrière, qui a vaincu Federer samedi. Le Wallon est capable de remporter ses deux simples le vendredi et le dimanche.
"Il n'aura pas le droit de perdre un match", estime l'ancien joueur de l'équipe de France Michaël Llodra, qui avait conseillé les Belges en double lors de leur finale perdue en 2015 contre la Grande-Bretagne d'Andy Murray.
Il faudra se méfier cependant du belge Steve Darcis, 76e mais capable de se transcender sous le maillot national comme au premier tour en Allemagne.
Les quatre meilleurs Français en simple, retenus par Noah dans un groupe pour l'instant élargi de six joueurs, c'est à dire Jo-Wilfried Tsonga (15e), Lucas Pouille (18e), Richard Gasquet (31e) et Julien Benneteau (57e), sont tous mieux classés que lui.
Une disette de 16 ans
"On est nettement plus fort en double", renchérit Llodra, en soulignant aussi le palmarès de Benneteau, titré à Roland-Garros en double en 2014, et médaillé de bronze olympique en 2012 aux côtés de Gasquet.
Un dixième titre en Coupe Davis mettrait fin à une disette de 16 ans dans cette compétition et atténuerait les déceptions vécues en simple par les meilleurs joueurs français, en particulier Tsonga.