Coupe de la Ligue/LOSC : Seydoux, de l'écran blanc au rectangle vert

"Le meilleur successeur que j'ai trouvé, c'est moi-même": Michel Seydoux, le président de Lille, a fait carrière dans la production cinématographique avant de découvrir le foot par hasard et d'y prendre goût.

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Frère de Nicolas Seydoux (PDG de Gaumont) et de Jérôme Seydoux (PDG de Pathé), grand-oncle de l'actrice Léa Seydoux, le patron du club nordiste est également administrateur de Gaumont et membre du conseil de surveillance de Pathé. Il partage donc son temps entre ses bureaux parisiens et le domaine de Luchin, le siège du LOSC.

A 68 ans, il compte 14 ans de présence à la tête du LOSC. Loin de Lille, c'est à Lyon que Michel Seydoux s'est lancé en 1999 dans le monde du football, sans en connaître les rouages. A l'époque, son frère Jérôme, actionnaire majoritaire de l'OL, lui offre une place au conseil d'administration du club présidé par Jean-Michel Aulas.

Michel Seydoux entre au capital du LOSC début 2001, avant d'en prendre la présidence en mars 2002.


Combler le déficit

Il a donc vécu les dernières heures de gloire de Lille lors du doublé Coupe-Championnat en 2011, et tente depuis de maintenir le club à flot. "On aura un retour à l'équilibre au début de la saison prochaine", prévoit le patron lillois. La vente programmée de Sofiane Boufal, son meneur de jeu annoncé dans les plus grands clubs européens, devrait permettre de combler une partie du déficit durant l'été.

Ces dernières années, il avait laissé entendre qu'il souhaitait trouver un repreneur. Ainsi, en septembre 2014, il fait entrer dans le capital du club (à hauteur de 5%) Marc Coucke, milliardaire belge, patron d'Etixx et d'Omega-Pharma, dans l'espoir de passer la main rapidement. Mais les charges fixes du Losc (masse salariale et stade Pierre-Mauroy) font fuir le président d'Ostende (D1 belge), qui préfère prendre du recul.


Erreur de casting

"Sur le plan économique, il faudrait beaucoup de temps pour expliquer pourquoi le foot français n'avance pas au même rythme que les autres. La taxe à 75% est un exemple assez rébarbatif qui a découragé les seules personnes qui auraient pu voir la France comme une place forte du foot européen", déplore Seydoux.

"Le meilleur successeur que j'ai trouvé, c'est moi-même", ajoute-t-il quand on lui demande où en est sa recherche de repreneur. Et comme au cinéma, une erreur de casting dans un club de foot peut avoir de lourdes conséquences. L'été dernier, l'arrivée d'Hervé Renard à la tête de l'équipe s'est révélée être un gros échec. En novembre, les résultats catastrophiques ont poussé le président lillois à se séparer d'un entraîneur pour la toute première fois.

"Ce n'est jamais agréable de se tromper, mais c'est humain. J'assume mes erreurs et je suis là pour prendre des décisions responsables, je vous laisse le soin de les commenter", répond-il quand on lui fait remarquer que le choix de Frédéric Antonetti semble plus judicieux puisque le LOSC, fort de six victoires consécutives, est remonté à la sixième place.

Seydoux a déjà connu deux finales victorieuses comme président du LOSC : l'Intertoto en 2004 et la Coupe de France en 2011, contre le PSG de l'ère pré-qatari : "Quand on fait ce métier, c'est pour connaître ces joies collectives. J'espère revivre ces moments, malgré la différence de budget colossale qui existe entre nous et le PSG". Manière de suggérer que le scénario de cette finale n'est pas encore écrit.
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