Seuls sont concernés les établissements autorisés à rouvrir à partir de ce 28 novembre selon les dernières annonces du président Emmanuel Macron. Les bars, restaurants ou discothèques, par exemple, sont toujours exclus de ce dispositif.
Avec l'accord des salariés
Ainsi, "les commerces de détail autorisés à rouvrir (s'ils ne sont pas couverts par les dimanches des maires) peuvent demander à l'autorité administrative préfectorale des dérogations au repos dominical lorsqu'il est établi que le repos simultané, le dimanche, de tous les salariés d'un établissement serait préjudiciable ou compromettrait le fonctionnement normal de cet établissement," détaille notamment la préfète de l'Oise.Ces dérogations pourront donc être accordées aux commerçants des trois départements, coiffeurs et salons de beauté inclus, les cinq dimanches restants de l'année 2020. Ces établissements auront alors le droit d'employer exceptionnellement des salariés, sous réserve de leur accord.
La préfecture de la Somme rappelle que, selon le code du travail, "chaque salarié volontaire privé de repos bénéficiera d'un repos compensateur et percevra pour ce jours travaillé une rémunération au moins égale au double de la rémunération normalement due pour une durée équivalente."
Ces décisions des préfectures picardes, loin d'être les seules en France, visent à soulager les magasins, mais aussi à réguler les flux de clientèle le long du week-end.