L'établissement doit suivre un protocole sanitaire très particulier, validé par les autorités belges.
Le club échangiste Acanthus, situé à Harelbeke, près de Courtrai (Belgique), a rouvert ses portes au public ce vendredi 21 août, après plus de 6 mois de fermeture liés à la crise sanitaire. Basé à une vingtaine de minutes de la frontière française, ce club pour adultes est le plus grand de Belgique et même du Benelux. Pour sa réouverture, l'établissement a reçu le feu vert des autorités. Pour cela, ils ont dû établir un protocole particulier.
Cela implique le cumul de trois protocoles propres à chacune des activités du club : "Ceux de l'hôtellerie-restauration, des lieux de bien-être et de l'industrie du sexe. Nous avons demandé un contrôle de police pour nous assurer que tout allait bien, malgré notre capacité restreinte", indique Gino Seynhave, gérant des lieux, dans une interview à la chaîne belge néerlandophone WTV.
Port du masque et gel hydroalcoolique obligatoires
Depuis la réouverture, le lieu est ouvert du vendredi au lundi soir. À l'arrivée dans le club, la température de chacun des clients est prise. Ils passent ensuite au travers d'une brume désinfectante afin de limiter les risques.Le port du masque est obligatoire et les distances physiques doivent être maintenues dans les espaces communs. À proximité des espaces de restauration, il est préconisé de se laver les mains avec du gel hydroalcoolique.
Les relations sexuelles sont restreintes à des groupes de 5 personnes maximum, selon la "bulle sociale" qui limite les contacts sans masque des Belges. Conformément aux règles en vigueur en Belgique, les gérants devront être en possession des coordonnées de l'ensemble des participants. Pour faciliter cette collecte de données, l'inscription aux soirées a été rendue obligatoire.
Victime de son succès, le club a toutefois été obligé de fermer ses portes, en attendant que les règles sanitaires lui permettent d'accueillir les centaines de visiteurs qui s'y sont pressés.
"Nous préférons fermer plutôt que de mal accueillir nos clients et de gérer les refus", a expliqué Laura Santele, la gérante de l'établissement, jointe par téléphone.