Qui dit baisse des contaminations dit diminution des admissions à l'hôpital et en réanimation. Dans les Hauts-de-France, l'Agence Régionale de Santé annonce désarmer des lits de soins critiques pour pouvoir reprogrammer petit à petit des interventions.
Après une augmentation sans discontinuer du nombre de patients occupant un lit en réanimation dans les Hauts-de-France depuis mi-janvier, le nombre d’admissions a entamé sa longue décrue à partir de la mi-avril.
La situation sanitaire s’améliore dans la région comme partout en France grâce à une diminution des contaminations à la Covid-19 régulière depuis le début du mois d'avril.
Au plus fort de la troisième vague, jusqu’à 1 000 lits de réanimation et soins intensifs ont été ouverts dans la région. Soit plus du double de la capacité habituelle de 460 lits dans les différents établissements publics et privés des Hauts-de-France.
Ce mercredi 26 mai 2021, l’Agence Régionale de Santé (ARS) annonce un désarmement du nombre de lits de réanimation pour atteindre un capacitaire de 750 lits dans les prochains jours.
Désarmer des lits pour reprogrammer des interventions
"Ces phases de désarmement progressif permettent la réaffectation des personnels et des moyens mobilisés en réanimation pour assurer la reprise d’activités qui avaient dû être déprogrammées et la reprogrammation d’interventions le plus rapidement possible", indique l’ARS dans un communiqué.
#COVID19 | Avec l’amélioration de la situation sanitaire, les services de réanimation ont entamé une baisse du capacitaire
— ARS Hauts-de-France (@ARS_HDF) May 26, 2021
➡️permettre la reprogrammation d’activités
➡️conserver un volume de lits suffisant en cas de reprise des admissions Covidhttps://t.co/avWMs7VgPR
Pour autant, la situation reste critique. "L’activité reste importante dans les services de réanimation avec 644 patients pris en charge hier en soins critiques, dont 296 patients Covid ; mais moindre que ces dernières semaines avec plus de 900 patients début avril, dont plus de 650 patients Covid", précise l’agence. Dans les Hauts-de-France, le taux d’incidence - c’est-à-dire le nombre de cas positifs pour 100 000 habitants - s’établit à 170.