Près de 9 entrepreneurs des Hauts-de-France sur 10 sont attachés à leur territoire, c'est ce que révèle une étude de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur.
En 2016, 32 895 entreprises ont été créées dans les Hauts-de-France, soit une hausse de 2,2 % par rapport à 2015 selon l’Insee. La Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur a souhaité interroger les dirigeants de TPE/PME de 1 à 49 salariés des Hauts-de-France pour évaluer l’attractivité des territoires.
Les résultats montrent un lien fort des entrepreneurs des Hauts-de-France avec leur territoire : 88 % se disent attachés à leur territoire (dont 50 % très attachés) et 63 % l’estiment dynamique.
Des entreprises qui peinent à recruter
Si la région est jugée économiquement dynamique par 63% des entrepreneurs. Il ressort de cette étude que 61% estiment qu'il est difficile de trouver des salariés pour les postes recherchés dans les Hauts-de-France.
Une grande majorité des entrepreneurs de la région (79 %) aspirent également à plus d’entraide entre les entreprises d’un même territoire (idem national).
Parmi les atouts des territoires les plus mis en avant, on retrouve la situation géographique (73 %) et le cadre de vie (71 %). La qualification du personnel (57 %), le dynamisme économique (56 %), et les infrastructures (gare, TGV, aéroport, autoroutes ; 53 %) représentent également des ressources reconnues. La fiscalité appliquée (notamment les impôts locaux) et la faible concurrence sont moins considérées comme des atouts avec 25 % et 22 % seulement.
Des entrepreneurs confiants en l'avenir de leur situation économique
Dans les Hauts-de-France, près des 3/4 des entrepreneurs confiants en l’activité de leur entreprise. 74 % des entrepreneurs des Hauts-de-France sont confiants en l’activité de leur entreprise (contre 75 % au national) et 58 % en l’économie de leur région pour les 2 prochaines années (66 % au national). Enfin, dans 10 ans, 60 % des entrepreneurs des Hauts-de-France s’imaginent sur le même territoire (contre 64 % au national) et 55 % s’imaginent exercer la même activité (versus 57 %).