Conséquence des attentats de Bruxelles, les contrôles aux frontières avec la Belgique vont être renforcés, notamment dans le Nord.
Après les attentats de Bruxelles, les contrôles à la frontière belge, qui n'est pas fermée, ont été immédiatement renforcés avec notamment l'envoi de trois escadrons de gendarmerie mobile. Les contrôles avaient déjà été renforcés depuis samedi. 1 600 policiers et gendarmes supplémentaires ont été déployés "en différents points du territoire, à la fois sur les contrôles aux frontières mais également dans les infrastructures de transport aérien, maritime et ferroviaire", a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Mais il n'y a pas de fermeture de frontière à proprement parler. A Rekkem, par exemple, il y avait 3 policiers ce mardi matin à la frontière. A 12h, ils étaient une dizaine. "Les contrôles autoroutiers de la police aux frontières (PAF) aux péages et sur les points de passage autorisés frontaliers sont renforcés, indique la préfecture du Nord dans un communiqué. Selon 20 minutes, deux véhicules seraient particulièrement ciblés. A Baisieux, les coffres des grosses voitures sont systématiquement ouverts.
La frontière franco-belge reste ouverte à #Halluin, #Tourcoing et #Roubaix #Bruxelles pic.twitter.com/iZPQtUg8rv
— Vincent Depecker (@V_Depecker) 22 mars 2016
Pas de contrôle au poste frontière à Hensies #Bruxelles #Zaventem
— Télé MB (@Telemb_Officiel) 22 mars 2016
Marine Le Pen demande la fermeture immédiate de la frontière franco-belge
La présidente du Front national Marine Le Pen a demandé dans un communiqué "la fermeture immédiate de la frontière franco-belge" après la série d'attentats qui ont frappé Bruxelles mardi matin. "Le mouvement que je préside apporte son soutien aux Belges frappés très durement ce matin (mardi) par la barbarie islamiste", affirme Mme Le Pen. "Dans l'urgence, et pour la sécurité de tous, il est impératif de procéder à la fermeture immédiate de la frontière franco-belge, fermeture réelle et non pas fictive comme depuis plusieurs semaines, et au rétablissement de contrôles sur l'ensemble des frontières nationales de notre pays", poursuit la présidente du Front National.Le dispositif avait déjà été renforcé samedi, au lendemain de l'arrestation à Bruxelles de Salah Abdeslam, un acteur-clé des attentats du 13 novembre à Paris. Bernard Cazeneuve avait annoncé que des "forces complémentaires" avaient été déployées pour "optimiser" les contrôles aux frontières. Depuis les attentats de janvier 2015, le plan Vigipirate est à son niveau maximum en Ile-de-France et l'opération Sentinelle, qui mobilise quelques 10.000 militaires en permanence, vise à surveiller les sites sensibles comme les gares et les aéroports.