Football : comment Franck Ribéry, alias "Franck le Magnifique", est devenu la star du championnat italien

Quelques semaines après son arrivée dans l'effectif de la Fiorentina, le Boulonnais de naissance, ancien joueur du Bayern de Munich a déjà conquis coéquipiers et supporters. 

À Florence, il est déjà "Franck le Magnifique", comme un nouveau Médicis: en deux mois et à 36 ans passés, Franck Ribéry a conquis la Fiorentina et toute la Serie A, époustouflée par son talent et son envie de jeune homme. Le 29 septembre, Ribéry est sorti sous l'ovation de San Siro après avoir découpé l'AC Milan en morceaux, provoquant un penalty, un carton rouge et une avalanche d'occasions avant de marquer le 3e but de la Viola (3-1).
 



"Après tellement longtemps, San Siro a revu une star. Mais elle ne portait pas le maillot rossonero. Un joueur immense", résumait le lendemain la Gazzetta dello Sport. "Oui, je suis vieux. Mais sur le terrain je suis jeune", expliquait de son côté le Français. "Je m'amuse, je suis avec des jeunes, ça me plait. C'est pour ça que je suis venu, pour aider ce club, les joueurs, les jeunes et les tifosi".
 

Éblouissant contre Milan, l'ancien joueur du Bayern Munich avait déjà été le meilleur joueur du match contre la Juventus de Ronaldo. Et il a prouvé à chacune de ses apparitions que son envie de football était intacte et que ses qualités n'avaient pas disparu la trentaine avançant, ce qui lui a valu le prix de joueur de septembre en Serie A.

"Un gamin de 36 ans" 


"Il faut du courage pour accepter le défi qu'il s'est lancé en venant à la Fiorentina, dans un football italien qui n'est pas facile", a de son côté jugé son entraîneur Vincenzo Montella, interrogé par la Gazzetta. "C'est un gamin de 36 ans qui sait tout faire avec un ballon. Il est très présent
dans le vestiaire, il sait parler aux autres, il sait ce que c'est que de faire partie d'une équipe"
.

"Quand il est entré dans le vestiaire, j'étais un peu tremblant. Il a un CV à faire peur", a de son côté raconté German Pezzella, le capitaine argentin de l'équipe. "Je ne savais pas comment me comporter, en tant que capitaine, avec un fuoriclasse pareil. Mais dès le premier jour il a été l'un des nôtres. Il nous a appris à avoir faim, à vouloir toujours s'améliorer."
 
 

"Billet gagnant à la loterie" 


L'accueil des tifosi, venus à plus de 10.000 le saluer le jour de son arrivée, l'a touché. Et lui, depuis, a tout bien fait, insistant notamment sur son rôle auprès des nombreux jeunes de l'effectif toscan. Et tout le monde s'y retrouve. Avec près de 30.000 abonnés, le stade Artemio Franchi est rempli à chaque match. Interrogé par l'AFP, le club parle par ailleurs de quelque 8.000 maillots floqués du N.7 vendus depuis le début de saison, très au-dessus des normes locales.
 

Lors de sa présentation, le Français s'était présenté comme "un billet gagnant à la loterie, et gratuit en plus !". C'est un peu exagéré puisqu'il gagne deux fois plus que Chiesa. Mais il touche aussi quatre fois moins que ce qu'il aurait pu obtenir en Chine ou dans le Golfe. Et la Fiorentina semble bien avoir touché le gros lot.
 


 
L'actualité "Sport" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Hauts-de-France
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité