Sur des images amateurs publiées par une des personnes qui a maîtrisé le terroriste présumé, on voit un homme neutralisé au sol, pieds et mains liés, par des militaires américains.
Un carnage a été évité vendredi dans un train Thalys reliant Amsterdam à Paris lorsque des militaires américains ont maîtrisé un homme lourdement armé qui a ouvert le feu, une attaque vraisemblablement terroriste menée huit mois après les attentats de janvier à Paris. Deux des militaires ont été blessés, l'un par balle, l'autre par arme blanche, mais leurs jours ne sont pas en danger.Il était 17h50 quand au moins un coup de feu a été tiré dans le train à grande vitesse Thalys 9364, à hauteur de Oignies (Pas-de-Calais). Une "attaque terroriste", selon les termes du Premier ministre belge Charles Michel, évitée grâce au "sang-froid" et à la "grande bravoure", saluée par le ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve, de deux militaires américains qui se trouvaient dans le train.
Selon une source proche du dossier, un troisième Américain serait également intervenu pour neutraliser l'assaillant. Ils l'auraient repéré après l'avoir entendu recharger une arme, selon les tout premiers éléments de l'enquête. Le suspect était en possession d'un fusil d'assaut kalachnikov, d'un pistolet automatique, de neuf chargeurs et d'un cutter, selon une source policière.
Il parle ici de Spencer Stone (blessé et non présent sur la photo et Alek Skarlatos, 22 ans, un membre de la Garde nationale rentré le mois dernier d'une affectation en Afghanistan. "Mon ami Spencer et moi on s'est caché et puis on s'est dit 'là, il faut y aller', explique Alek Skarlatos. Spencer lui a sauté dessus et l'a plaqué au sol. C'est là qu'il a été blessé. Je lui ai sauté dessus et je lui ai pris son arme. On l'a frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance."
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Le président américain Barack Obama a exprimé sa "profonde gratitude pour le courage et la réactivité de plusieurs passagers, y compris des membres de l'armée américaine, qui ont de manière altruiste maîtrisé l'assaillant". Il a rendu hommage aux "actions héroïques" qui ont probablement empêché une "tragédie bien pire".