Nouvelle journée de grève nationale dans le public et dans le privé ce mardi. En Picardie, des rassemblements avaient lieu notamment à Abbeville, Amiens, Laon, Saint-Quentin, Soissons et Compiègne.
À l'appel de la CGT, FO, Solidaires, FSU, et les organisations étudiantes et lycéennes, des centaines de manifestants se sont rassemblés dans différentes villes de Picardie.
À Amiens, les enseignants et parents d'élèves ont pique-niqué devant la Maison de la Culture avant de rejoindre le cortège interprofessionnel intersyndical.
Lundi, 25% des enseignants du premier degré avaient annoncé qu'ils se mettraient en grève dans la Somme.
En cause, notamment le projet de loi sur l'école de la confiance, initié par le ministre de l'Éducation nationale. "Blanquer, t'es foutu, les profs sont dans la rue !" scandaient les manifestants à Compiègne.
"Cette loi ne participera pas à améliorer le travail des enseignants, et encore pire, elle permettra de fusionner les écoles avec les collèges, et ce n'est pas ce qui permettra aux élèves de réussir au mieux", affirme Pierre Ripart, secrétaire départemental - Syndicat SNUipp-FSU.
Ce mardi dans l'Oise, 47 écoles sont restées fermées.
Convergence des luttes
Dans les différents rassemblements syndicaux, notamment à Soissons, des gilets jaunes se sont aussi joints au mouvement. Une convergence des luttes pour le pouvoir d'achat et davantage de justice sociale. Parmi les gilets jaunes rencontrés dans l'Oise, trois jours après le saccage des champs Élysées et au lendemain des annonces du Premier ministre, il est hors de question de se soumettre à de futurs interdictions de manifester.