Brighton, sur la côte anglaise, ville-hôpital pendant la Grande Guerre. Douglas Haig, le chef d’état-major britannique a été promu maréchal mais sa stratégie militaire est contestée.
Le roi d’Angleterre lui garde pourtant sa confiance. A Douglas Haig, le pouvoir de lancer les offensives, à George V, le soin de remonter le moral des troupes dans les tranchées et de visiter les blessés comme ici à Brighton.
George V monte sur le trône en 1910. On le dit ennuyeux. Il n'aime rien de plus que chasser et collectionner les timbres... Ce monarque aura pourtant rendez-vous avec l'histoire : crise constitutionnelle, crise irlandaise et la Grande guerre. Une guerre qui est aussi une querelle de famille. Guillaume II et lui sont cousins, petits-fils de la reine Victoria.
En 1917, par décret, il change le nom de la maison royale britannique Saxe Cobourg - Gotha, jugé trop germanique pour celui de Windsor.
Après-guerre, l'Irlande est en proie à des massacres et des représailles. George V horrifié appelle à l'apaisement. Une trêve est signée, 2 états naissent.
En 1926, il adopte la déclaration Balfour qui associe comme membres du Commonwealth les anciennes colonies britanniques. Dans l'enfer des tranchées, ces pays ont pris conscience qu'ils étaient des nations.
La popularité de George V ne cessera de croître. Les historiens parleront d'un roi qui a cherché "à partager les soucis de son peuple". Il meurt en 1936.
Un an auparavant, lors de la célébration de ses 25 ans de règne, la foule lui rend hommage. Devant la ferveur, il s'étonne en ces termes : " Je ne peux pas comprendre cela, je ne suis qu'un simple humain. "
Toute la collection des 670 vidéos Histoires 14-18