France 2 a décidé de s'intéresser à ceux qui ont choisi d'aider les migrants. Des bénévoles qui ne font pas l'unanimité à Calais.
##fr3r_https_disabled##Ils consacrent une grande partie de leur vie et même de leur argent dans aide aux migrants. Des bénévoles que le journal de 20 heures de France 2 est allée rencontrer à Calais. Pour essayer de comprendre leurs motivations.
Brigitte Lips est une figure très connue à Calais. Dans son garage, une installation spécialement destinée aux migrants : une quarantaine de prises numérotées pour charger leurs portables. "J'ai été éduquée comme ça. Au partage, à l'écoute de l'autre", explique-t-elle. Brigitte est tellement accueillante, que cela agace dans son quartier. Dans le reportage, on l'entend débattre avec un membre du collectif "Calaisiens en colère". "Il y a assez de Calaisiens en difficulté. C'est l'Etat qui doit aider les migrants !", l'interpelle-t-il.
Comment peut-on rester devant sa télé à rien faire ?
A moins d'un kilomètre de là, pour aider les migrants au quotidien, Maya, une artisan bijoutière à la retraite. Une bénévole qui passe 15 heures par jour avec eux. "C'est normal d'aider quand vous voyez des gens dans le besoin. Comment peut-on rester devant sa télé à rien faire ?".Certains bénévoles vont même jusqu'à financer la jungle, à l'instar d'un étudiant en architecture qui a passé ses vacances à construire des habitations, avec des matériaux achetés grâce à sa bourse d'Etat. Il se dit menacé par des anti-migrants sur Internet.