Le Grand Orient de France a publié ce jeudi un communiqué pour expliquer sa position sur l'affaire Carlton.
C'est la première fois que le Grand Orient de France s'exprime officiellement depuis le début de l'affaire Carlton.
Voici quelques extraits de ce communiqué :
"Le Grand Orient de France, obédience maçonnique de 50000 membres, a appris récemment que certains de ses adhérents étaient concernés par des enquêtes policières et mis ene examen à Lille.
Appliquant son Règlement Général, il a, sans délai, pris la décision de suspendre, à titre conservatoire, les personnes incriminées. Il rappelle son attachement au principe fondamental de la présomption d'innocence. Il exprime son soutien aux Loges lilloises du Grand Orient de France, victimes de rumeurs, d'amalgames et d'affirmations calomnieuses."
Selon l'AFP, 10 policiers ont été entendus depuis le début de l'affaire carlton. Outre d'être en poste à Lille, majoritairement à la sécurité publique, "le point commun" de ces dix policiers est d'appartenir à la même loge maçonnique, ce qui "pourrait être un axe d'enquête", a affirmé une source policière.
Le syndicat Alliance a également affirmé que l'appartenance à une loge maçonnique était, à Lille, un moyen connu d'obtenir de l'avancement.
De l'entrepreneur David Roquet à René Kojfer, le chargé de relations publiques du Carlton en passant par l'avocat Emmanuel Riglaire, les protagonistes principaux de ce dossier appartiennent à la franc-maçonnerie.
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