Calais : la mort d'un migrant, signe de tensions ?

Selon les associations, la tension est palpable entre migrants et avec les passeurs. Hier, un Erythréen est mort.

Il était érythréen et avait 30 ans. Il est mort ce lundi après-midi dans un squat de Calais. Dans une ancienne entreprise de la rue Auber, qui accueille depuis quelques mois une quinzaine de migrants.

Des traces de coups sur son corps laissent penser qu'il a peut-être été victime d'une bagarre ou d'un réglement de comptes. Selon les associations, c'est là le signe d'un regain de tensions. Entre migrants, entre migrants et passeurs, avec la population calaisienne.

Environ 250 candidats au départ vers l'Angleterre serient actuellement dans des squats de la Côte d'Opale.

Ce faits-divers tragique rappelle, deux ans et demi après la spectaculaire fermeture de la jungle à Calais que la question des migrants reste préoccupante.

A lire aussi :