L'ancien député-maire de Béthune dont le nom a été cité dans la presse a nié toute implication dans l'affaire Carlton.
"La presse nationale a cru bon d'associer mon nom à l'affaire du Carlton de Lille. N'étant ni de près ni de loin concerné, j'ai saisi mon avocat pour porter plainte pour diffamation envers les journaux qui ont cité mon nom ou ceux qui le feraient à l'avenir".
Le nom de Jacques Mellick avait été cité par notamment le JDD et Le Figaro, qui le présentaient comme un proche de l'homme d'affaires Fabrice Paszkowski, mis en examen vendredi pour proxénétisme aggravé en bande organisée, abus de biens sociaux, association de malfaiteurs et escroquerie. Selon ces journaux, M. Paszkowski a été l'associé d'un des fils de M. Mellick dans une société de location de matériel médical. M. Mellick a précisé que Fabrice Paszkowski avait bien été salarié dans une des sociétés de son fils Miguel jusqu'à la fin des années 90. "Mais depuis, il a monté sa propre affaire, qui était concurrente à celle de mon fils, avec lequel il n'a donc plus de contacts", a indiqué M. Mellick. "Pour ma part, je n'ai aucune relation personnelle avec ce M. Paszkowki et je n'ai rien à voir de près ou de loin avec l'affaire du Carlton de Lille", a-t-il ajouté.
Jacques Mellick a été le maire (PS) de Béthune de 1977 à 1996, puis de 2002 à 2008 et député du Pas-de-Calais. Il a également été ministre délégué des Transports et de la Mer au sein du gouvernement de Michel Rocard entre 1988 et 1991, puis secrétaire d'Etat à la Défense entre 1991 et 1993. Il demeure aujourd'hui conseiller municipal de Béthune. M. Mellick avait été condamné en 1997 pour faux témoignage dans l'affaire OM-VA, après avoir servi de faux alibi à Bernard Tapie.
Apparemment, la presse nationale a confondu Jacques Mellick père et Jacques Mellick fils. Jacques Mellick fils a, lui, participé à des voyages aux Etats-Unis pour rencontrer DSK.