11 des 17 circonscriptions que compte notre région ont placé François Hollande majoritaire lors du 2nd tour.
Si l’on transposait les résultats du 2nd tour de l’élection présidentielle sur la carte des circonscriptions législatives, on obtiendrait la Somme complètement rose, l’Aisne où l’UMP ne garderait que la circonscription de Château-Thierry et l'Oise, elle sauverait la mise en restant majoritaire dans 5 des 7 circonscriptions…
Droite et Centre menacées dans la Somme
Dans la Somme les 4 sortants UMP / Nouveau centre sont menacés…
Le centriste Olivier Jardé à Amiens sud (2ème circonscription) où François Hollande obtient 54, 5 %. Le président élu est aussi majoritaire sur le littoral (3ème) chez L’UMP Jérôme Bignon et dans l’Est du département chez le centriste Stéphane Demilly.
C’est dans la 4ème circonscription, celle d’
Hollande en tête chez X Bertrand
Dans l’Aisne, François Hollande est en tête avec 52, 57 % des voix dans la circonscription (la 2ème) du ministre UMP Xavier Bertrand. Cette circonscription ne l’oublions pas a été longtemps ancrée à gauche.
Seule
Résistance de l’UMP dans l’Oise
Même si Nicolas Sarkozy perd des voix par rapport à 2007, il manifeste une belle résistance dans l’Oise en restant majoritaire dans les circonscriptions de 5 de 6 sortants UMP.
Chez Olivier Dassault et Jean François Mancel (1ère et 2ème), dans le Beauvaisis. Chez François-Michel Gonnot (5ème) et Lucien Degauchy (6ème) dans le Compiégnois.
Sans oublier Eric Woerth plus que conforté dans son fief de Senlis Chantilly (4ème) ou Nicolas Sarkozy obtient plus de 60,21 %
Seule exception, Clermont, où le sortant Edouard Courtial (7ème) voit François Hollande arriver en tête dans sa circonscription Une information qui ne peut que réjouir son concurrent socialiste, le président de
Encore bien des inconnues
Reste que la transposition de résultats d’un scrutin à l’autre est loin d’être mathématique. Elle ne tient compte ni du taux participation traditionnellement plus faible lors des élections législatives… Ni du poids politique personnel des élus qui peuvent capter des voix bien au delà d’un électorat partisan. Xavier Bertrand, Edouard Courtial ou Stéphane Demilly l’on déjà prouvé par le passé…Troisième inconnue et non la moindre, la capacité du Front National à se maintenir au second tour de ces législatives et à provoquer comme en 1997 des élections triangulaires particulièrement redoutées par l’UMP…