Devant un millier de personnes à Douai François Fillon a défendu l'action du gouvernement et tapé sur la gauche.
Pour apporter à Nicolas Sarkozy dans la campagne pour l'élection présidentielle, le premier ministre a défendu à Douai devant un millier de militants UMP l'action du gouvernement depuis 5 ans;
"Virer en tête au premier tour"
François Fillon a expliqué mardi lors d'un meeting à Douai que "l'objectif" de l'UMP était de "virer largement en tête au premier tour pour l'emporter" au second et estimé que Nicolas Sarkozy est "le moteur de cette campagne" présidentielle.
Devant 1.000 militants, selon les organisateurs, réunis à Douai, le Premier ministre, qui enchaîne depuis plusieurs jours les meetings aux quatre coins de la France, a expliqué que "les semaines passent, et chaque jour apporte une lumière nouvelle sur la vérité des candidats et de leurs propositions".
Jusqu'ici, "les sondages suffisaient, nous disait-on, à démontrer les mérites d'un champion à qui pourtant aucun ténor socialiste n'avait jamais cru bon de confier des responsabilités gouvernementales. Etrange tour de passe-passe", a-t-il lancé en allusion à François Hollande.
"On disait aussi que Nicolas Sarkozy n'accèderait peut-être même pas au second tour (...) en un mot, qu'il n'existait plus", a enchaîné le chef du gouvernement. "Mais patatras! Chaque jour prouve au contraire qu'il est bien le moteur de cette campagne", a-t-il jugé, en présence notamment de la sénatrice centriste Valérie Létard et du secrétaire général adjoint de l'UMP Marc-Philippe Daubresse, deux élus du Nord.
Douai : François Fillon se mouille pour Nicolas... par France3Nord-Pas-de-Calais
Selon François Fillon, "ceux qui ont tenu ce discours ont oublié ce qu'était une élection présidentielle (...) un moment de délibération intime accompli par chaque citoyen". L'objectif est de "virer largement en tête au premier tour pour l'emporter" au second, a-t-il expliqué, alors que les sondages donnent ces derniers jours M. Sarkozy en tête au premier tour mais toujours distancé au second.
François Fillon défend son bilan
Comme à chacune de ses interventions, M. Fillon a défendu le bilan de son gouvernement depuis 2007, qualifié de "boulet" dans le camp du candidat PS, notamment par Laurent Fabius.
"Avec cette image de "boulet", je crois que c'est l'inconscient de M. Fabius qui a parlé de manière assez malheureuse, car si quelqu'un a eu son lot en matière de "boulet", c'est bien M. Fabius!" a fustigé M. Fillon. "Quand on a été Premier ministre en 1984, à une époque où il a fallu engager le tournant de la rigueur et réparer les promesses inconsidérées de 1981, on reste prudent dans les formules", a-t-il ajouté.
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